Décryogénisation annuelle

Mon cerveau dégèle. Normal me direz-vous, c'est le printemps!

Oui mais ce n'est pas de tout repos. Un cerveau dont on a mis une bonne moitié en hibernation poussée – sachant que l’on parle uniquement de la partie dont l’homme se sert réellement et là vous pouvez calculer le peu de facultés mentales qu’il me reste l’hiver – risque une déperdition neuronale fatale si la décongélation se fait trop rapidement par le biais d’une vapeur trop vite emportée par le vent.

En clair, s’il fait soleil, je me sens légère puisque la glace qui recouvrait mon cerveau s’évapore mais dès qu’une information sensible à négative atteint mon cortex, je suis au bord des larmes, même au soleil. J’ai même envie d’ajouter que c’est justement parce que le soleil fait fondre la glace mais que la-dite mauvaise nouvelle l’empêche de s’évaporer que mon cerveau se met à dégouliner via mes glandes lacrymales.

C’est pourquoi, considérant que mon cerveau n’est en partie gelé qu’un quart de l’année et provoque de tels remous à chaque début de printemps, je refuse de me faire cryogéniser pour une période indéfinie et décryogéniser dans des conditions qui restent pour le moment somme toute plus qu’incertaines…

Sur ce, joyeux edelweiss et bon printemps à tous !



22/03/2009
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