Enchantée par les chants de Loizeau

Enchantée par Emilie Loizeau très précisément.
Submergée par l'émotion et la sincérité qu'elle nous a donnés à voir et ressentir ce jeudi dernier au Champilambart à Vallet.
Quand je pense que je me suis presque flagellée pour y aller, songeant avant toute chose à faire des économies, puis réalisant la chance que cela représentait qu'elle passe dans une salle à 12 km de chez moi et qu'il ne fallait surtout pas rater cela. D'autant plus que j'adore son répertoire, sa voix et son univers. Non, franchement, ç'aurait été bien bête de ma part ne pas y aller.
Un concert d'Emilie Loizeau, c'est d'abord une ambiance : lais de tissu(?) colorés dans les tons bleus, verts et blancs pendus à la verticale pour nous rappeler la forêt et des enregistrements de gazouillis d'oiseaux pour nous accueillir, nous faire patienter et bien sûr nous mettre dans l'ambiance de ce Pays Sauvage dans lequel elle nous accompagne.
Jeudi soir donc, ambiance nature et simplicité avec une jeune chanteuse sobrement vêtue d'une robe noire, les cheveux relevés et les pieds nus, et débordant déjà d'émotion lorsqu'elle a entamé son concert avec ma chanson préférée sur l'album "Pays Sauvages" : "Dis-moi que toi tu ne pleures pas".
Je ne saurai rapporter l'ordre exact des chansons et d'ailleurs cela n'a aucune importance. Ce que je sais en revanche, c'est que mon âme a été tour à tour secouée, libérée par le rire puis chavirée par les larmes avant de verser à nouveau dans le bonheur d'écouter Emilie entourée de ses musiciens et dont la complicité était si débordante qu'elle ne pouvait qu'entraîner tout le public.
Deux rappels où elle s'est rapprochée du public à chaque fois, terminant assise sur le bord de la scène avec ses compagnons en interprétant en acoustique des titres de l'Autre Bout du Monde, sans micro, juste pour nous, juste pour le plaisir.
Bref, encore une expérience à renouveler, ainsi qu'un titre à acquérir, celui qui m'a fait pleurer et que je ne connaissais pas -car je n'avais pas acheté la version spéciale de novembre- et qui fait partie de la B.O. de King Guillaume, film réalisé par Pef de Robin des Bois.
"I'm sorry that you cried", dont les extraits disponibles sur le net sont loin d'être aussi intenses que la version que j'ai entendue jeudi dernier.


03/05/2010
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