C'est toujours très drôle de regarder les pubs pour ces produits-là, qui sont très efficaces sur des sols absolument dégueulasses, tâchés, gras, etc. On nous vante en effet leurs mérites au quotidien en les testant sur des sols que même moi je n'arriverais pas à tâcher de la sorte, et ceux qui me connaissent savent que je ne suis pas une fée du logis...
En réalité, le plus drôle c'est d'entendre la femme dire « moi je suis très à cheval sur la propreté et je veux une maison parfaite, sans microbes etc.» et voir l'état de sa cuvette de chiottes ou de sa baignoire! Je n'ose pas imaginer ce que ce serait si elle n'était pas accro au ménage...
Finalement, la vraie question à se poser ici, le vrai problème scientifique (puisque nous sommes dans l'espace « science, mensonges et boîtes d'allumettes ») est de savoir comment ils ont réussi à rendre des cuvettes et des baignoires aussi sales... Allez, jouons le jeu, oublions que de toute façon toutes les images sont modifiées par ordinateur, que ce soit du côté propre ou du côté sombre...
Lequel de ces publicitaires a songé à mettre du cambouis dans la cuvette des toilettes pour la rendre immonde à ce point? Lequel de ces publicitaires a imaginé qu'une baignoire servait avant tout à laver les animaux domestiques, voire les animaux de la ferme, pour laisser de tels résidus au quotidien?
Vous avez d'autres idées à proposer sur la façon dont ces sols et ces cuvettes ont été salies spécialement pour le spot publicitaire? Lâchez-vous!
PS.: je me réserve malgré tout le droit de supprimer les commentaires déplacés.
Vous connaissez le syndrome du nez-bouché-mais-qui-coule ? Cette sensation désagréable qui vous laisse à penser que votre nez va dégouli-nez à l’improviste et devant témoins, provoquant chez vous le non-moins répugnant « snirfl » réflexe dont vous espérez qu’il vous sauvera d’un écoulement nasal disgracieux alors qu’en réalité il n’y a pas plus bouché que votre nez ; d’ailleurs c’est simple, vous arrivez à peine à respirer ?
Je suis donc au regret de vous dire qu’à l’heure actuelle, je n’ai trouvé aucune solution efficace pour déboucher ce nez-qui-coule-mais-en-fait-pas-du-tout, et j’ai pourtant essayé moult méthodes.
Méthode n°1 : le mouchage systématique qui, à part recueillir un grand bruit à vous faire mal aux oreilles et se faire retourner tous les passagers de votre bus toutes les trois minutes, ne laisse même pas entrevoir l’ombre d’une once de morve sur votre mouchoir.
Méthode n°2 : le « snirfl » réflexe-à-répétition-percussion ; à répétition parce qu’enclenché en mode raffale et à percussion parce que résultant en un mal de crâne et de sinus épouvantable.
Méthode n°3 : le curetage en règle de la/des narine/s incriminée/s pour tenter d’évacuer manuellement et en silence trois gouttes de morve qui se battent en duel au bout d’un doigt vengeur et d’un ongle frustré par l’infime quantité recueillie.
Bref, hélas, ma grand-mère en perd ses chaussettes, je n’ai aucun remède à ce symptôme qui vient me titiller régulièrement l’hiver, entre deux rhumes et trois tasses de thé.
Vous avez déjà remarqué, vous femmes coquettes, que la tenue naturelle de votre coiffure dépendait de la fréquence à laquelle vous vous faisiez regonfler le casque ?
Qui en effet n’a pas constaté avec dépit - voire même avec effroi – qu’au bout de trois lavages il devenait impossible de reproduire à l’identique la coiffure magnifique qui avait fait de vous une autre femme sous les doigts de fée et les brosses magiques de votre coiffeur préféré ?
Et lorsqu’au bout de deux semaines, même si votre époux n’y voit que du feu (il avait déjà à peine remarqué le changement initial) vous vous sentez désemparée devant ce miroir, la mine déconfite et le cheveu rebelle, votre brosse et votre sèche-cheveux vous apparaissant alors sous leur vrai jour - celui d’instruments de torture sophistiqués - vous vous projetez déjà au rendez-vous capillaire suivant en vous jurant de bien observer tous les gestes du magicien qui vous avait rendue si belle ?
C’est la raison pour laquelle j’ai décidé de n’aller chez le coiffeur que tous les six mois pour l’échéance la plus courte et que, habituée à une coiffure que je peux maîtriser sans avoir l’air toutefois d’un épouvantail, je peux rester jusqu’à 5 ans ( !) sans consulter de génie capillaire et réaliser par la même occasion des économies considérables.
C'est à la suite d'une étude poussée (mais pas trop non plus pour éviter les incidents fâcheux) menée par le Pr Seccancaraf qu'un dossier très sérieux est paru sur la disparition des hormones féminines en période hivernale.
D'après un sondage effectué par l'agence Sonnépartout, cette situation toucherait 8.73% des femmes entre 27 ans 1/2 et 49 ans 1/4 et aurait une influence sur l'affect de près de 400 000 personnes en France et sur la vie de milliers de couples entre la Toussaint et la Saint-Valentin, voire le début du printemps tels que les désignent nos calendriers occidentaux.
L'éminent Pr Seccancaraf, diplômé de l'Université de Touchemoi, a donc décidé d'en savoir plus et de chercher, au gré de témoignages de maris frustrés et de femmes désemparées de la cause sexuelle, des réponses à ce phénomène étrange qui ne serait pas - et c'est une grande première - dû à des enlèvements aliens.
Ainsi donc, on peut en effet se demander pourquoi, à l'époque où les frimas de l'hiver et des températures propices aux séjours prolongés sous la couette, une recrudescence de baisse de tension sexuelle met en péril un régime social de retraites bien ancré dans les moeurs et des pratiques qui n'ont rien à envier au fameux Kama-Sutra?
(Suite aux prochaines poussées hormonales)