Fichue, déglinguée, quasi bonne à mettre à la casse et sans reprise ni prime exceptionnelle du gouvernement.
Le genou gauche en vrac, des fourmis (les mêmes que précédemment) dans la main droite qui m'empêchent d'écrire, de coudre ou de fournir un effort prolongé avec les doigts repliés pour tenir un objet, et un nerf récalcitrant qui court de ma paume jusqu'au coude. Ca me fait même mal quand je frotte les étagères de la chambre froide, les doigts recroquevillés sur l'éponge.
Il n'y a rien au niveau osseux, du moins pas à la main d'après les radios mais à mon avis, le souci vient de plus haut car mon épaule m'a déjà manifesté son mécontentement il y a quelques temps alors que je pressais une poire de sauce au-dessus d'une pizza...
Ce ne serait pas gênant outre mesure si cela ne me réveillait pas la nuit et/ou au petit matin, avec l'impossibilité de trouver une position confortable pour me rendormir pendant au moins vingt minutes et si ça ne devenait pas de plus en plus douloureux la journée. Un des symptômes récurrents est le majeur qui bloque à un moment, lorsque je le "déplie", je sens un frottement au niveau des os ou quelque chose du genre, assez difficile à décrire de fait, et plutôt curieux comme sensation, une impression bizarre de "si ça continue, je vais rester coincée avec le doigt crochu et on m'appellera la sorcière au majeur qui merdouille".
Même conduire est parfois douloureux à cause des vibrations qui remontent tout le long du bras et viennent chatouiller ce fameux nerf au niveau du coude.
J'ai bien pensé à faire couper mon bras, histoire de ne plus y sentir de douleur, mais plusieurs raisons m'en dissuadent encore... Je ne suis pas sûre de trouver un médecin qui le fera de façon complaisante; j'ai besoin de ce bras pour travailler, parce que pas de bras, pas de pizzas; et en plus, c'est très inesthétique de n'avoir qu'un seul bras quand on a deux seins. Donc si je me fais couper un bras, je devrai aussi me faire couper un sein, et ça c'est hors de question!!! En plus, je serai complètement déséquilibrée à cause du poids du bras et du sein restants de l'autre côté...
En résumé, je vais continuer vaillamment de souffrir et me décider à décrocher mon téléphone pour aller consulter une énième fois pour ce souci.