Air campagnard

Quand on pense "campagne", on pense souvent air pur, grand air, petits oiseaux et papillons, beauté champêtre...
Moi en ce moment, à la campagne, je songe plutôt à me boucher le nez et à rouler fenêtres fermées, malgré le soleil qui tape sur le pare-brise.
Ah les périodes d'épandage à la campagne, au moment des premiers beaux jours, où l'on a envie d'aérer la maison après un long hiver gris et que l'on regrette aussitôt son geste après avoir humé l'air "parfumé" des champs alentour.
Pour bien comprendre, il suffit de voir les mottes de terre retournées, les monceaux de fumier dans les champs, la terre plus brune que d'habitude et les tracteurs avec les grosses remorques à dispersion -je ne sais pas si on les appelle ainsi mais ça fera l'affaire. Ces tracteurs qui dispersent donc le fumier dans les champs, retournent ensuite la terre, mais généralement au bout de plusieurs jours seulement, ce qui fait qu'on a bien le temps de sentir les tas de purin dans les champs avant que ce soit à moitié enfoui et que cela sente moins fort, moins mauvais.

Bref, pour quelques jours, quelques semaines encore peut-être, quand je circule en voiture autour de chez moi en ce moment, je n'ouvre pas les fenêtres et je ne vais pas non plus me balader à vélo...
Ca me fait du reste une très bonne excuse pour rester sur l'ordinateur malgré le beau temps (enfin sauf depuis 3 jours où c'est temps pourri à mitigé)!


10/05/2009
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