L'ours court toujours...

Eh non, il n'était pas mort, je n'ai pas su l'achever.
Comment vous expliquer? J'ai beau tenir à cette formation de CAP peintre en bâtiment pour m'ouvrir une nouvelle carrière, je n'en suis pas pour autant prête à sacrifier mes principes ni à trimer comme une bête. Je m'explique.
Vous aurez remarqué -ou pas- que j'ai ôté le nom du lieu où je bossais dans le précédent article traitant de mon CDD pour des raisons de -hum, je ne trouve pas le mot. Disons que si vous avez un jour très faim, que vous êtes au bord de l'hystérie provoquée par un estomac autovore - si, ce mot existe puisque je viens de l'écrire! - je vous suggère de vous tourner plutôt vers une grande chaîne de "malbouffe amerloque" que vers une petite boutique franchouillarde à l'air sympathique.
Pourquoi? disons que les uns se font harceler par les services vétérinaires et les autres pas, et ça se voit - tout du moins ça se voit de l'intérieur. Et quand je dis que ça se voit, c'est que l'hygiène n'est pas passée par là depuis de nombreux mois, au minimum.
J'ai même dit à mon époux de ne pas venir manger quand il venait pour échanger les clés des voitures -oui, parce qu'une seule a un siège auto et que si je commence tard, je finis tard, et c'est donc lui qui récupère notre loulou.
Ça, c'est donc la première raison qui m'a poussée à ne pas renouveler mon CDD, d'ailleurs j'en étais tellement malade et stressée que mon médecin m'a mise en arrêt sur les 4 derniers jours. Mais pas que.
La deuxième raison, c'est que bosser huit heures par jour à piétiner - ou six ou sept, une demi-heure de pause dans les meilleurs cas (les journées de 8 heures) et manger systématiquement debout en dix minutes, avec service des clients dès qu'un se pointe, c'est pas super non plus. Même dans les fast-foods, les équipiers ont le temps de manger réellement, la pause est une vraie pause et ils/nous sont/sommes assis. Ben oui, dans mon jeune temps d'étudiante, j'ai bossé pour une chaîne franco-belge.
Plus le fait que la restauration, je n'en peux plus, je n'en veux plus, j'en ai soupé, sans mauvais jeu de mot - enfin si mais faites comme si de rien n'était. Et aussi et surtout que ça me pompait toute mon énergie, ajouté au stress de l'hygiène intolérable, je n'étais plus capable de rien une fois arrivée chez moi.
Plus capable de prospecter des boîtes de peinture, plus capable -bon d'accord, ça depuis plus longtemps - d'avancer dans ma formation de déco, plus capable d'avancer sur les sites web -dont le mien, etc. etc.
Donc, je vais reprendre les enquêtes métier pour lier des contacts, trouver éventuellement un autre stage, reprendre comme il faut mes devoirs, tâcher de retrouver un taf, mais pas dans la restauration -si possible- et pas à temps complet -tant pis pour ma fierté.
Ah, et en plus, la boîte de sandwiches a changé de patron et il ne semblait pas vouloir embaucher la personne supplémentaire que représentait le départ des deux anciens pour lui tout seul. Bref, ce boulot n'était pas pour moi, j'en trouverai un autre.


07/04/2010
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